Exposition NUM'ART
Les expositions | du 15 mars au 8 avril 2016
En partenariat avec le Pont des sciences à Cesson Sévigné, Armorhistel a présenté l’exposition Num’Art du 8 mars au 9 avril 2016.
Reviviez l’exposition à travers ces 2 vidéos
Avec Num’Art, l’art et les technologies se rencontrent
Article OF du 15 mars 2016 sur Num’Art à Cesson-Sévigné
Avec Num’Art, l’art et les technologies se rencontrent
L’association Armorhistel expose dans le hall du Pont des Arts. Num’Art met en avant tout un patrimoine dédié aux technologies et communications de ses débuts à aujourd’hui.
Les œuvres de Luc Elysée Serraff autour des instruments, maquette du Radôme de Pleumeur-Bodou, la cabine téléphonique créée par l’association…
L’initiative
Christian Drouynot est un ancien salarié de France Télécom. « Avec d’autres collègues, notre souci était de préserver la mémoire humaine et matériels de toutes ces technologies d’informations et de communication. » Ainsi est née en 1992 Armorhistel.
Aujourd’hui, l’association est ouverte à d’autres institutions comme l’Espace des Sciences, à Rennes, la Cité des Télécoms de Pleumeur-Bodou… De nombreuses expositions et conférences ont lieu chaque année. En 2014, à l’Espace Ferrié, musée des Transmissions à Cesson-Sévigné, le président et son équipe décide de créer Com’Art. « C’était en quelque sorte la première partie de cette thématique qu’on poursuit aujourd’hui avec Num’Art. L’idée est de montrer comment l’art trouve son inspiration à partir de ce monde technologique. »
2000 objets réels et virtuels
La sélection a pris plusieurs mois « Certaines œuvres sont prêtées, d’autres crées pour ce temps fort. On a choisi les plus représentatives de ce monde de la télécommunication. » La visite commence avec cette cabine téléphonique rouge à l’entrée, réalisée par l’association. Ensuite les affiches, la penture mais aussi de la littérature avec les bandes dessinées, les romans évoquent à leur manière les différentes communications.
Un peu plus loin ce sont les œuvres insolites réalisées par l’artiste Luc Elysée Serraff autour de la musique. Le pôle arts plastiques a également travaillé sur le projet en réalisant des tableaux, une maquette intitulée Electro-ville, ainsi que des sculptures à partir de composants électroniques.
Des bornes interactives sont destinées à regarder des sketches, des films ou encore écouter des chansons. On évoque l’évolution des télécommunications depuis 1912, l’année ou est apparu le téléphone, à travers les grands classiques culturels, jusqu’à nos jours avec Facebook. Comme les premiers téléphones, minitels en bois ou en fer, avant d’être en plastique, sont là pour nous rappeler les cadrans.
Aujourd’hui, le design est passé par là comme l’indique cette Livebox où l’on peut lire « La machine à changer le monde. »
Jusqu’au 22 avril, hall du Pont des arts.
Entrée libre.